(Ré)création

Quand refleurira la rouge fleur de Waratah…

En Australie comme ailleurs, en botanique comme en d’autres domaines, la création reste un processus un peu mystérieux et hasardeux, vu de l’extérieur. Mais pour peu qu’on s’y intéresse de plus près, si on laisse de côté la magie de l’inspiration (certes le cœur du résultat final…), alors on se rend compte qu’il n’y a rien de magique dans les précautions nécessaires pour sortir victorieux du labyrinthe qui mène d’une idée initiale au lancement réussi d’un projet.

Le déconfinement a permis la reprise des cours à l’École des métiers de l’information (l’émi) dans ses locaux situés au centre du 20e arrondissement de Paris, rue des Prairies.  Et je dois dire qu’il était plus qu’agréable de retrouver le «charme du direct» avec les stagiaires de la filière Édition animée par Nathalie Weil.

Des projets, des créatifs et des professionnels

© Émi-cfd – La verrière de l’ancienne cartonnerie du XIXe s. abritant l’émi.

Grâce à son réseau de professionnels en activité, l’École des métiers de l’information se donne les moyens d’adapter son offre de formation à des parcours sur mesure permettant à tout un chacun, quel que soit le caractère atypique de son cursus ou de son projet, de combler ses lacunes dans les nombreux métiers des secteurs des médias, de l’édition et de la communication.

Et c’est justement là le positionnement particulier du module court conçu, réalisé et diffusé par VDQS : transversalement à ces métiers, et en support de ceux-ci, la mise en place de processus de management intelligent permet d’optimiser les chances de réussite du lancement d’une structure (qu’il s’agisse d’une création ou d’une reprise), puis de faciliter sa pérennité.

Management appliqué à une (jeune) maison d’édition

Management intelligent… Vantard! dira-t-on.

Mais non, il faut comprendre intelligent au sens de son origine latine : le verbe qui signifie (justement) comprendre… Comprendre l’intérêt des méthodes de management, dans le contexte d’un projet de création d’une maison d’édition, pour ce qui nous concerne (le problème est le même dans le cas d’un projet de reprise.

Il est primordial de comprendre l’intérêt d’une vision transversale des métiers et les rudiments du management, car cela représente un atout certain pour la femme-orchestre (le plus souvent, dans l’édition) et l’homme-orchestre que doivent devenir les porteurs d’un projet de création d’entreprise.

Créateur de petite structure, homme-orchestre des temps modernes…

La session de juin 2021

Comme pour chaque session, l’ensemble des cinq chapitres de la formation et l’étude de cas consacrée au prévisionnel à trois ans d’un projet de création éditoriale ont été revus, simplifiés chaque fois que possible, mis à jour (notamment sur les aspects réglementaires) et améliorés en tenant compte des observations des stagiaires précédents, recueillies grâce au traditionnel questionnaire d’évaluation. Mais le programme reste chargé !

À cela s’ajoute la rançon du succès de l’offre proposée par l’émi : la salle est remplie par une vingtaine de stagiaires, cette fois-ci… difficile de s’adapter comme je le fais normalement avec des groupes de huit à dix personnes, ou même individuellement lors de séances à distance.

Des exemples bien concrets

La session est concentrée sur deux jours et demie, cinq demi-journées visant à atteindre un premier palier de connaissances sur le montage d’un projet de création et une vue d’ensemble du management d’une maison d’édition.

Prélèvement à la source par l’éditeur de la TVA sur les droits d’auteurs.

Concrètement :

  • savoir situer un projet de création dans son environnement fiscal (hmm… les différentes facettes de la TVA !), juridique et social (la réforme cauchemardesque du régime de sécurité sociale des artistes-auteurs…),
  • connaître les points importants de la gestion et de la comptabilité appliquées à l’édition,
  • savoir lire un bilan comptable pour y repérer où se nichent des notions familières (pour un éditeur) telles que droits d’auteur, à-valoir, tirage initial d’un livre imprimé,
  • et bien sûr savoir où chercher pour approfondir ces sujets…

Une étude de cas, assortie d’un corrigé détaillé, vient compléter les exercices et les quiz émaillant les supports de cours, consolidant ainsi l’assise des notions abordées, en proposant aux stagiaires des situations où la réponse à un problème n’est pas forcément unique.

Une session globalement réussie

Au final, nous avons réussi à couvrir l’intégralité de ce qui était prévu. La correction de l’étude de cas a été vue tous ensemble, et j’ai même pu illustrer le crash en direct d’un programme éditorial mis à mal par sa trésorerie, ruinée par une mauvaise maîtrise du BFR au démarrage…

Problème de BFR au démarrage (besoins en fonds de roulement).

Une erreur classique ! diront les champions du business plan. Peut-être, mais il n’est pas inutile de montrer concrètement à quoi ça ressemble à une personne principalement motivée par la création littéraire et graphique, et surtout d’expliquer comment des parades assez simples peuvent complètement changer la donne… dans le bon sens !

À suivre…

OptiMots en version anglophone

OptiWords ?

Apprécié dès son lancement par VDQS en 2019, le service de révision et de correction de textes, rebaptisé OptiMots début 2020, existe désormais aussi pour les textes rédigés en langue anglaise.

Osons ce surnom : OptiWords…

Grâce à un partenariat avec des professionnels de la traduction du français vers l’anglais, cette déclinaison du service OptiMots apporte une vraie plus-value aux auteurs francophones qui souhaitent se concentrer sur le fond, sans négliger pour autant la forme au service du message à délivrer à des lecteurs exigeants, en particulier si ces derniers sont anglophones ou parfaitement bilingues.

Une vraie plus-value

Les bénéfices apportés à nos clients grâce au service OptiWords sont multiples.

Cette passe sur les documents aboutis, juste avant leur diffusion, apporte d’abord une qualité irréprochable en débarrassant le texte des habituels problèmes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison – d’une manière similaire à la solution de base en langue française, OptiMots.

Ensuite, ce travail garantit de ne pas affaiblir le message initialement pensé en français, en corrigeant les inévitables tournures de phrases en « franglais » qui risquent de nuire à l’intention de départ.

Enfin, sur un plan purement économique, les prestations VDQS sont à la fois plus efficaces (car la correction est notre métier, et celui de nos partenaires) et plus efficientes : parvenir au niveau souhaité de qualité documentaire nous prend moins de temps qu’à nos clients. Cela se traduit (sans mauvais jeu de mots !) par un coût inférieur à celui d’une correction de même niveau assurée en interne par les auteurs des documents concernés, par leurs collègues ou par leur responsable – correction « maison ».

Au final, cette solution libère nos clients d’une tâche nécessaire mais en dehors de leur cœur de métier ; la sous-traiter à un tiers de confiance leur permet de dégager des ressources humaines, à consacrer à des tâches plus essentielles.

 

Septembre 2020 : encore une session de formation à distance réussie !

L’année passée, l’année passée…

Ainsi chantait Jacques Higelin à ses débuts, sur le texte magique de «L’année à l’envers», de Boris Vian : «L’année passée, l’année passée, c’était beaucoup plus calme…»

Mais difficile de trouver du charme à cette drôle d’année que nous vivons. Dans un contexte général plus que tendu, le module pilote de formation à la création d’une maison d’édition, conçu et diffusé début 2019 en présentiel par VDQS, doit être adapté au printemps 2020 pour aider l’ÉMI (École des métiers de l’information) à assurer une continuité pédagogique pour ses stagiaires.

En réaction à la fermeture de l’établissement pendant la période de confinement imposée par la gestion de la crise sanitaire, l’ÉMI recueille très vite le soutien de ses formateurs, qui s’investissent dans l’adaptation de leur intervention – habituellement réalisée dans les locaux parisiens de l’école. Internet rend heureusement possibles les conférences et les échanges à distance avec les élèves…

Le module pilote fait des petits !

Cet épisode tragique de pandémie fournit à VDQS l’occasion de revoir entièrement son cours sur la gestion et le management d’une jeune maison d’édition dans les premières années qui suivent sa création. Après une première en avril-mai, avec de sévères contraintes de temps alloué, une deuxième session à distance est menée à la rentrée de septembre.

Édition et management : un programme ambitieux…

Le programme des stagiaires est chargé ! La session d’une quinzaine d’heures sur deux semaines vise à leur faire franchir un premier palier de connaissances. Outre les 6 étapes de la création, il leur faudra acquérir une vue d’ensemble du management d’une structure, savoir situer un projet de création dans son environnement fiscal, juridique et social, connaître les points importants de la gestion et de la comptabilité appliquées à l’édition. Et bien sûr savoir où chercher pour approfondir ces sujets !

Une étude de cas, assortie d’un corrigé détaillé, vient compléter les exercices émaillant les cours, et asseoir les notions abordées, en confrontant les stagiaires à des situations où la réponse à un problème n’est pas forcément unique…

Un retour globalement positif

Sur une échelle de 0 (pas du tout) à 9 (très certainement), la question finale du traditionnel questionnaire de satisfaction – «Globalement, considérez-vous que cette formation a été utile ?» – obtient de la part d’Isabelle, stagiaire décidée à créer une structure éditoriale, la note de… 9 sur 9 !

Son commentaire : «Oui, bien sûr, ne serait-ce que parce que j’ai l’impression d’avoir cerné les problèmes. Sans cette formation, j’aurais eu l’impression angoissante d’y aller à l’aveuglette.»

Une récompense qui enchanterait plus d’un formateur !

Quant à Pierre (qui donne également un 9 sur 9 global), il émet une idée fort intéressante d’amélioration des supports : une cartographie des acteurs du livre à l’usage des petits éditeurs…

À creuser d’ici la prochaine session !

 

OptiMots : l’optimisation de votre texte au service du message à diffuser

L’offre Dernier œil lancée l’année dernière change de nom : elle s’appelle désormais OptiMots afin de mieux refléter le champ d’intervention possible sur vos textes, ainsi que la finalité. En effet, relecture et correction restent bien sûr deux tâches essentielles de cette offre d’optimisation de vos contenus, mais le plus important est bien de saisir vos objectifs et vos contraintes pour en déduire leur traitement optimal : l’effort nécessaire, vos délais et le budget à y consacrer.

N’hésitez pas à consulter VDQS pour tout besoin relatif à un document technique, scientifique, littéraire, commercial, etc.

S’il est possible d’y répondre, un devis personnalisé vous sera proposé.

VDQS lance l’offre « Dernier œil »

Crédibilité, lisibilité, e-notoriété

Des études le montrent : la non-gestion des déficiences en langage écrit dans un cadre professionnel génère des coûts cachés, par le truchement de pertes induites au niveau des processus vitaux d’une entreprise (offres, prestations, communication, etc.).

Le recours aux habituelles relectures « maison » peut se justifier pour des contenus présentant un faible impact en cas d’erreurs résiduelles. En revanche, pour des textes plus importants, user de telles pratiques, c’est risquer de subir ces coûts d’une façon non directement perceptible.

C’est risquer de saper la confiance des clients et des prospects, c’est risquer la perte de contrats, c’est risquer la diminution du « ré-achat », sans que ces manifestations préjudiciables à l’entreprise ne soient imputables à des problèmes de fond techniques, commerciaux ou financiers.

Bref, négliger le processus rédactionnel revient parfois un peu à jouer à la roulette russe…

Relecture : une tâche d’envergure

D’un point de vue strictement économique, hormis le regard « métier » spécifique à l’entreprise, les heures de relecture confiées aux salariés (les collègues de l’auteur, son responsable opérationnel ou hiérarchique) sont dépensées sans grande efficacité car réalisées par des non-professionnels de la correction, avec une plus-value limitée pour ces tâches auxquelles ils n’ont pas été formés.

La traque des fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de typographie, l’amélioration du vocabulaire, la suppression des lourdeurs, le repérage des doublons, des répétitions, l’amélioration du niveau de langue, la recherche de la concision, de la clarté, de la lisibilité, de la structuration… tout cela demande jusqu’à une dizaine de passages successifs sur un texte !

Imaginez la vitesse de relecture d’un ingénieur ou d’un chargé d’affaires, accaparé par ses multiples préoccupations. Imaginez la perte de temps pour un cadre supérieur perdant son temps à corriger un texte trop faible…

Ces « fausses bonnes idées » d’économie de relecture exposent alors l’entreprise à des coûts incontrôlés, aux conséquences imprévisibles d’une mauvaise transmission de l’information entre les auteurs et les destinataires.

Réaliser les tâches de relecture et correction avec efficacité et dans des délais économiquement viables requiert des compétences spécifiques et une organisation que seuls des professionnels de la correction peuvent offrir.

L’offre Dernier œil : une solution simple et rentable

Dans ce contexte, VDQS a le plaisir d’annoncer le lancement d’une offre de service aux entreprises, visant à mettre à leur disposition un savoir-faire de correction professionnelle, pour l’optimisation de textes importants.

Le service Dernier œil est adapté aux contenus critiques, en particulier les documents destinés à des clients exigeant une qualité rédactionnelle au-dessus de la moyenne, ou encore des textes à vérifier dans l’urgence – car ils doivent être diffusés le lendemain.

Dans les deux cas, cela implique des notions d’efficacité et de rapidité.

L’offre Dernier œil inclut plusieurs tarifs en fonction du niveau requis pour la relecture et la correction des textes, avec un travail possible à la fois sur la forme et sur le fond, grâce à des compétences scientifiques et techniques de son personnel, dans des secteurs variés – de l’industrie du livre à celle du ferroviaire ou du nucléaire, en passant par la recherche universitaire, la pétrochimie ou le biomédical.

Premier retour d’expérience

Le service Dernier œil a été testé en vraie grandeur en 2019, pour des textes à visée commerciale, dans les secteurs de l’aéronautique et de la pétrochimie. Les personnes en charge de ces documents ont ainsi pu se concentrer sur leur cœur de métier, l’esprit dégagé des contingences de la langue française !

Un retour positif de la part des clients de VDQS, ce qui est encourageant pour la poursuite et le développement de cette activité transversale…

N’hésitez pas à contacter VDQS pour obtenir renseignements et devis.