L’année passée, l’année passée…
Ainsi chantait Jacques Higelin à ses débuts, sur le texte magique de «L’année à l’envers», de Boris Vian : «L’année passée, l’année passée, c’était beaucoup plus calme…»
Mais difficile de trouver du charme à cette drôle d’année que nous vivons. Dans un contexte général plus que tendu, le module pilote de formation à la création d’une maison d’édition, conçu et diffusé début 2019 en présentiel par VDQS, doit être adapté au printemps 2020 pour aider l’ÉMI (École des métiers de l’information) à assurer une continuité pédagogique pour ses stagiaires.
En réaction à la fermeture de l’établissement pendant la période de confinement imposée par la gestion de la crise sanitaire, l’ÉMI recueille très vite le soutien de ses formateurs, qui s’investissent dans l’adaptation de leur intervention – habituellement réalisée dans les locaux parisiens de l’école. Internet rend heureusement possibles les conférences et les échanges à distance avec les élèves…
Le module pilote fait des petits !
Cet épisode tragique de pandémie fournit à VDQS l’occasion de revoir entièrement son cours sur la gestion et le management d’une jeune maison d’édition dans les premières années qui suivent sa création. Après une première en avril-mai, avec de sévères contraintes de temps alloué, une deuxième session à distance est menée à la rentrée de septembre.
Édition et management : un programme ambitieux…
Le programme des stagiaires est chargé ! La session d’une quinzaine d’heures sur deux semaines vise à leur faire franchir un premier palier de connaissances. Outre les 6 étapes de la création, il leur faudra acquérir une vue d’ensemble du management d’une structure, savoir situer un projet de création dans son environnement fiscal, juridique et social, connaître les points importants de la gestion et de la comptabilité appliquées à l’édition. Et bien sûr savoir où chercher pour approfondir ces sujets !
Une étude de cas, assortie d’un corrigé détaillé, vient compléter les exercices émaillant les cours, et asseoir les notions abordées, en confrontant les stagiaires à des situations où la réponse à un problème n’est pas forcément unique…
Un retour globalement positif
Sur une échelle de 0 (pas du tout) à 9 (très certainement), la question finale du traditionnel questionnaire de satisfaction – «Globalement, considérez-vous que cette formation a été utile ?» – obtient de la part d’Isabelle, stagiaire décidée à créer une structure éditoriale, la note de… 9 sur 9 !
Son commentaire : «Oui, bien sûr, ne serait-ce que parce que j’ai l’impression d’avoir cerné les problèmes. Sans cette formation, j’aurais eu l’impression angoissante d’y aller à l’aveuglette.»
Une récompense qui enchanterait plus d’un formateur !
Quant à Pierre (qui donne également un 9 sur 9 global), il émet une idée fort intéressante d’amélioration des supports : une cartographie des acteurs du livre à l’usage des petits éditeurs…
À creuser d’ici la prochaine session !
Connaissant ton professionalisme et ta culture de la sécurité (ce n’est pas un vain mot dans le ferroviaire), cela ne m’étonne pas !
Longue vie à VDQS !
Jean Gérard